Rue déserte aux perspectives désemparées
je remonte la rue des rosiers
du vieux quartier, étroite.
A mi-voix les murs me saluent,
les herbes folles honorent
les premiers papillons qui déambulent
sous leurs couleurs rebelles.
Un étrange sentiment m’envahit après la pluie,
une ambiance lourde, moite se diffuse
en sourdine nos chants s’évaporent.
Les gouttes en suspensions balaient les fenêtres
enclins aux regards aveuglés par la peur.
Je remonte la rue de l’hôpital
étroite, calme, aux volets clos
j’ai le blues bituminale
de mes errances chronométrées.
La rapidité de mes pas de géant
ne fait pas avancer le temps pour autant !
Allez savoir pourquoi ?
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